Le Grenier de la Chance
12 - Compagnie de la Pierre de Sang : la bataille fait encore rage

CPS : la bataille fait encore rage

Réveil difficile pour les nains de la Compagnie de la Pierre de Sang qui se trouvent maintenant dans une des chambres hautes de Bhel Khaldur. Les vermines et les gobelins n’ont pas terminé leur combat dans le dédale de l’ancienne cité naine. Au loin, les compagnons entendent les armes du nouveau monde.

Des combats au réveil

Après seulement quelques heures de sommeil, Fargrim, qui avait en charge le tour de garde, décida de réveiller tout le monde. Les compagnons n’avaient que peu dormi certes, mais ce fut un repos réparateur dans une salle confortable. « Réveillez-vous » chuchota Fargrim. Les nains se levèrent les uns après les autres, plus ou moins du mauvais pied et avec quelques questionnements. « Par ma barbe, que se passe-t-il ? » entendait-on. Tovraal alla rejoindre Thordin pour connaître son niveau de rétablissement. 

« Ecouter » ajouta Fargrim à l’ouïe fine. On pouvait percevoir au loin des bruits métalliques, des hurlements de rage mêlés à des cris de douleur. Sans aucun doute, les vermines et les gobelins continuaient encore à se battre. Etonnant pour des êtres aussi couards que des frêles peaux-vertes qui viennent de perdre une bataille.

« Y aurait-il un poche de résistance ? Questionna Borin.
– Je parierai plutôt sur une chasse des derniers gobelins de la part des vermines, répondit Dhorgig.
– Ou peut-être que c’est une mutinerie au sein des vermines, ajouta Gofrek. Ce sont les spécialistes pour ça.
– On entend quand même des cris de gobelins, renchérit Dhorgig.
– Heureusement qu’ils sont loin… »

Boom ! La montagne trembla, les nains se jetèrent au sol, la poussière tomba du plafond. Le cœur de la montagne semblait s’embraser lorsque ce premier « boom » s’ensuivit d’autres détonations, moins importantes mais qui faisaient tout de même froid dans le dos. Les compagnons bien protégés dans leur pièce de pierres écarquillaient les yeux.

Nouvelles armes, nouveau monde

« Quelqu’un peut nous dire de quoi il s’agit vraiment ? Questionna Fargrim.
– Tu peux leur expliquer Dunmith, dit Dolrik, ils ont le droit de savoir.
Dunmith, l’ingénieur, conseiller en armes de La Compagnie de la Pierre de Sang, prit son souffle.
– L’heure est grave les amis. Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est pour retrouver d’anciens artéfacts conçus par les ingénieurs de Bhel Khaldur. Il s’agit en fait d’armes nouvelles qui ont été honteusement copiées par des chercheurs d’armes qui vivent à des lieux d’ici et qui ont eu vent de la nouvelle.
– De quoi parle-t-on exactement ? Ajouta Tovraal.
– De canons, des sortes de tubes d’où jaillissent une balle capable de transpercer une armure. Les armes que j’ai eu l’occasion d’examiner utilisent une poudre noire qui s’enflamme lorsqu’on l’allume avec du feu. Cependant, les ingénieurs de Bhel Khaldur avaient confectionné des canons qui utilisent un autre procédé. C’est ce que nous sommes venus récupérer, afin de les analyser et de les répliquer une fois en territoire ami.
– Quelles sont nos chances de réussite ? Demanda à nouveau Tovraal.
– Faible, répondit Dunmith de façon nonchalante.
– Ah bon ? S’inquiéta Borin.
– Mais on va le faire, dit fermement Dhorgig.
– Attendez les amis, coupa Gofrek. Donc on est ici pour chercher ces canons pour la gloire de Karak Darhim et on se retrouve face à des vermines qui en ont dans leur arsenal. Et apparemment mon armure ne sert à rien, autant y aller à poil comme Thordin.
– Et comment ! Rétorqua le tueur sourire aux lèvres tout en se redressant. »

Le capitaine prit alors la parole :
« Je l’admets, cette mission est spéciale. Si nous y arrivons et nous y arriverons, ce sera à nous la gloire, peut-être, l’or, sûrement. Mais plus encore, nous aurons la fierté d’avoir mis les nôtres en sécurité et de faire prospérer les cités naines. Allons, Dunmith, ouvre-nous la voie. »

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